Plate-forme d'Action de Toronto
(Toronto, 1995)

Document du Symposium International sur Femmes et Médias

Préambule

Au cours des vingt dernières années, le monde a pu assister à une véritable explosion dans le domaine des communications. Grâce aux progrès de l'informatique, des communications par satellite et par câble, l'accès global à l'information, lorsque celle-ci est démocratiquement utilisée, continue à s'améliorer et à s'étendre en créant de nouvelles possibilités pour la participation des femmes dans les communications et les médias et pour la diffusion de l'information concernant les femmes. Cependant, tous ces développements créent aussi de nouvelles menaces. Ces développements peuvent affecter négativement les cultures existantes et les valeurs principales des pays récepteurs de l'information. Avec la réémergence dans certains pays de croyances et d'opinions réactionnaires, les médias deviennent aussi une arme de domination et d'obscurantisme. En fin de compte, la situation globale actuelle dans les médias démontre qu'il existe encore des forces qui continuent à perpétuer et à renforcer les images négatives des femmes, des images qui ne représentent pas de façon réaliste et exacte les multiples rîles et les contributions des femmes dans ce monde en changement permanent. Il faut aussi mentionner l'utilisation insidieuse par les médias du corps des femmes comme objet sexuel et la violence contre les femmes comme support de "loisir visuel". Une plus grande participation des femmes, à la fois dans les domaines techniques et les prises de décision pour les communications et les médias, augmenterait la sensibilisation par rapport à la vie des femmes et la connaissance de celle-ci, dans leur propre perspective.

I. ACTIONS GLOBALES

1.

Nous, participantes et participants au "Symposium International: Femmes et Médias. Accès à l'expression et à la décision" qui s'est tenu à Toronto, Canada, du 28 février au 3 mars 1995, proposons les actions suivantes en gardant à l'esprit les objectifs à long terme:

  • 1.1 Accroître l'accès des femmes à l'expression dans et par les médias;
  • 1.2 Accroître l'accès et la participation des femmes à la prise de décision, à la gestion et la direction des médias, afin d'encourager les médias à promouvoir les contibutions positives des femmes dans la société;
  • 1.3 Utiliser la communication comme élément moteur pour la promotion d'une participation égale et active des femmes au développement dans un contexte de paix et d'égalité, tout en veillant à préserver la liberté d'expression et la liberté de presse.
  • 1.4 Reconnaître l'importance des reseaux de médias des femmes dans le monde entier, à la fois ceux qui délivrent aux médias eux-mêmes les nouvelles sur les activités, les intérêts et inquiétudes des femmes et ceux qui utilisent des circuits de médias alternatifs pour être en contact avec les femmes et les groupes de femmes afin de leur diffuser l'information qui les aide et les soutient dans leur activités de développement personnel, familial et communautaire.
  • 1.5 Reconnaître les droits d'accès de toutes les femmes à l'expression et à la participation dans les médias, et particulièrement pour les groupes discriminés, tels les femmes victimes de handicap, les femmes indigènes ou autochtones, les femmes de couleur et les femmes d'orientations sexuelles diverses.

2.

Nous, participantes et participants au Symposium de Toronto, encourageons l'industrie médiatique à entreprendre les actions suivantes, là ou elles n'existent pas:

  • 2.1 Adopter des programmes d'action positive en faveur de l'égalité entre hommes et femmes, dont l'indispensable "à travail égal, salaire égal", un accès équitable à la formation, des procédures de promotion professionnelle équitables et transparentes, des objectifs précis et des échéanciers pour atteindre une porportion équitable de femmes dans les postes de prise de décision, enfin des actions de lutte contre le harcèlement sexuel, tout ceci pour que les femmes puissent exprimer tout leur potentiel en tant que professionelles des médias.
  • 2.2 Adopter des programmes de sensibilisation aux questions de genre, ces programmes devant être ciblés pour les hommes et les femmes professionnels des médias afin d'encourager une véritable équité et diversité dans les représentations des hommes et des femmes.
  • 2.3 Mettre en place des politiques rédactionnelles sensibles à la question des genres et reflétant un souci d'équité entre hommes et femmes de sorte que les perspectives féminines soient présentes dans tous les sujets abordés.
  • 2.4 Sensibiliser les professsionnel(le)s et dirigeant(e)s des médias afin qu'ils rendent compte davantage des points de vue féminins dans l'actualité, en particulier lorsqu'elle traite de culture, d'éducation, de politique, d'économie, du monde des affaires ou de la science.
  • 2.5 Reconnaître l'autorité des femmes comme sources d'information, commes spécialistes et comme créatrices de points de vue, et par conséquent les reconnaître capables d'alimenter l'actualité sur quelque sujet que ce soit et non confinées dans le rîle de commentatrices des seuls "sujets feminins".
  • 2.6 Etablir, en collaboration avec les organisations de journalistes, des recommandations et des aide-mémoire permettant de contrîler les formules sexuellement discriminatoires, à l'usage des journalistes et responsables de la rédaction ou de la révision des articles. 2.7 Inclure les femmes professionnelles des médias dans les comités d'auto-réglementation du secteur médiatique ainsi que dans les autres comités exécutifs chargés de fixer les directives de la programmation, les budgets, les contrats et les documents relatifs au personnel. 2.8 Encourager les employeurs du secteur médiatique à spécifier dans leur annonces de recrutement et dans les textes relatifs aux statuts de leur personnel qu'ils pratiquent l'équité de l'emploi.
  • 2.9 Eviter les questions concernant notamment le genre et le statut familial dans les formulaires d'embauche.
  • 2.10 Mettre en place, lorsque cela est possible, des structures de restauration et de garde d'enfants sur place en raison du caractere imprévisible du flux des informations dans les salles de rédaction.
  • 2.11 Définir de façon urgente des directives adaptées à tous les types de médias, y compris aux technologies interactives et à la réalité virtuelle, ainsi que des mécanismes de vigilance et de surveillance à l'encontre des images discriminatoires ou constituant une violation des droits de la femme et des enfants dans le domaine de l'information, de la publicité, du marketing et des loisirs; l'objectif n'étant pas de restreindre la liberté d'expression et de la presse, mais bien de garantir le respect des droits de la persone et de la dignité humaine.
  • 2.12 Maintenir et encourager l'idée de service public et encourager la création de programmes d'éducation et d'information sur des thèmes concernant les femmes.
  • 2.13 Diffuser la législation et les conventions internationales sur les femmes dans les langues locales afin d'apprendre aux femmes à connaître leurs droits.
  • 2.14 Sensibiliser les femmes et les hommes, jeunes et moins jeunes, sur toutes les formes de violence envers les femmes et mettre l'accent sur les solutions qui permettraient d'éliminer cette violence.
  • 2.15 Concevoir à l'intention des gestionnaires des médias des programmes de sensibilisation aux questions de genre et les inciter à être vigilants en ce qui concerne les représentations discriminatories et stéréotypées des femmes dans les médias.
  • 2.16 Examiner comment, lorsqu'ils traitent de thèmes relatifs à la violence contre les femmes,les médias peuvent le faire d'une façon éducative et excluant l'exploitation humaine.

3.

Nous, participantes et participants au Symposium de Toronto, encourageons les organisations professionelles des médias à entreprendre les actions suivantes la ou elles n'ont pas encore été réalisées:

  • 3.1 Instaurer et accroître l'adhésion des femmes aux réseaux locaux, régionaux, nationaux et internationaux de professsionel(le)s de l'industrie médiatique, afin qu'elles puissent considérer ensemble leurs problèmes professionnels, réunir leur expériences dans des programmes de conseil et d'assistance, promouvoir les contacts utiles à la formation et à l'avancement professionnel et développer leur estime personnelle et leur professionnalisme.
  • 3.2 Encourager une coopération active Nord-Sud et Sud-Sud entre les organisations de journalistes, les associations de femmes professionnelles des médias, les comités juridiques et les groupes politiques féminins.
  • 3.3 Faire pression pour la création de comités de normalisation de la publicité afin que des règlements soient instaurés contre l'usage d'un langage sexiste et discriminatoire vis-à-vis des femmes et de leur image dans la publicité.
  • 3.4 Conseiller les médias plus modestes, en particulier ceux qui parviennent aux femmes en regions rurales ou en zones urbaines marginalisées, sur les questions professionnelles, relatives par exemple à l'existence d'une technologie repondant de façon optimale à leurs besoins.
  • 3.5 Encourager l'adoption de lignes de conduite et de recommandations sur la répresentations des genres en collaboration avec les professionnelles des médias, préconisant que les femmes soient représentées dans leur diversité et reconnaissant leurs droits fondamentaux à l'égalité et à la dignité, et aider à mettre en pratique ces recommandations.

4.

Nous, participantes et participants au Symposium de Toronto, encourageons les institutions de formation aux médias et d'éducation à entreprendre les actions suivantes là ou elles ne sont pas encore réalisées:

  • 4.1 Encourager le dialogue entre le secteur des médias et celui de l'éducation en général pour attirer l'attention du public sur la question de l'image des femmes dans les médias.
  • 4.2 Promouvoir des programmes d'éducation aux médias pour le grand public, et en particulier pour les enfants, afin de développer le sens critique au sein de la société vis-à-vis des messages disséminés dans les médias, de provoquer une prise de conscience face aux images discriminatoires ou stéréotypées qui alimentent les inégalités entre les sexes; afin, également, de prévenir les préjudices qui peuvent résulter de la diffusion par les réseaux de télévision d'images de violence à l'égard des femmes.
  • 4.3 Adopter des programmes de sensibilisation aux problèmes de genre, à l'histoire locale et à la diversité culturelle, destinés tant aux hommes qu'aux femmes professionnels des médias et ce, pour tous les établissements de formation aux médias.
  • 4.4 Organiser et encourager la formation des femmes dans le journalisme, la radio, le cinéma, la vidéo, dans les connaissances techniques et mécaniques liées aux médias, ainsi que dans les domaines spécialisés comme la culture, l'éducation, la science, la technololigie, l'environnement, l'économie, la politique, les affaires et les sports.
  • 4.5 Former étudiantes et professionnelles du secteur médiatique à la gestion et aux activités qui s'y rapportent, notamment les communications interpersonnelles et la prise de décision, en vue de promouvoir les entreprises médiatiques féminines. 4.6 Parrainer les échanges ou stages professionnelles des femmes travaillant dans les médias.
  • 4.7 Encourager une plus grande participation des femmes dans les groupes de communication électronique, dans l'affichage par panneau électronique, dans les communications par télécopieur et autres médias alternatifs et nouvelles technologies de l'information, dans le courrier électronique, dans les communications par télécopieur et autres médias alternatifs et nouvelles technologies de l'information.
  • 4.8 Développer et soutenir les observatoires ou autres organismes de suivi du contenu des messages publicitaires et des produits médiatiques relatifs aux questions de genre.

5.

Nous, participantes et participants au Symposium de Toronto, encourageons les gouvernements à entreprendre les actions suivantes là ou elles n'ont pas encore été réalisées:

  • 5.1 Inclure les femmes sur une base paritaire dans les comités gouvernementaux de réforme, aux instances parlementaires et autres organismes consultatifs ou décisionnels concernés par les politiques de communication et de publicité.
  • 5.2 Affecter des budgets permettant l'égalité d'accès des femmes aux télécommunications et à la formation informatique, entre autres technologies de l'information et de communication.
  • 5.3 Réexaminer et renforcer les lois relatives à la pornographie, en consultation avec les citoyens et groupes concernés.
  • 5.4 Abolir les lois qui effectivement entravent la liberté d'expression et la liberté d'association ainsi que les lois qui entrainent la discrimination des femmes.
  • 5.5 Etablir un cadre juridique qui garantisse le droit d'accès, de réception et de diffusion de l'information pour les femmes et les hommes et qui évite que le gouvernement interfère dans les travaux de définition de l'éthique des journalists, domaine qui devrait rester de la responsabilité des journalistes.

6.

Nous, participantes et participants au Symposium de Toronto, encourageons les organisations internationales et nationales, gouvernementales et non-governementales, y compris les organismes de recherche, à entreprendre les actions suivantes là ou elles n'ont pas encore été réalisées:

  • 6.1 Etablir des relations plus efficaces entre les travailleurs et les volontaires de base, les chercheurs sur les médias, les ONG, les organisations militantes, les réseaux de médias alternatifs et les décideurs dans les domaines des femmes et des médias.
  • 6.2 Etablir un reseau international interactif d'échange d'information sur l'image des femmes dans les médias et sur l'information concernant les femmes dans les médias.
  • 6.3 Développer et renforcer les formes traditionnelles de communication telles que la narration d'histoires et les émissions dramatiques, spécialement pour les femmes rurales.
  • 6.4 Introduire ou élargir des réseaux de radios communautaires comme moyen d'accroître la participation des femmes et leur contribution dans les médias et dans le développement économique local, et spécialement dans les régions à fort taux d'analphabétisme.
  • 6.5 Etablir en coopération avec les diffuseurs publics une vidéothèque internationale sur l'image des femmes afin de permettre l'utilisation de ces vidéos dans les séminaires et ateliers de sensibilisation des professionnelles des médias et du public en général.
  • 6.6 Veiller à ce que les organisations internationales, gouvernementales et non-gouvernementales qui traitent des questions de communication assurent une participation équitable des hommes et des femmes dans les programmes, ainsi que l'équité des salaires et des occasions de promotion.
  • 6.7 Encourager les procédures pour que soient prises en considération les plaintes des consommateurs déposées à l'encontre des contenus des émissions et des messages publicitaires qui représentent les femmes de façon discriminatoire.
  • 6.8 Promouvoir la libre circulation de l'information concernant les donateurs intéressés par le développement de projets de communication relatifs aux femmes.
  • 6.9 Augmenter les bases de données et développer des travaux de recherche sur les questions de genre et les médias afin de diffuser largement l'information.
  • 6.10 Développer des systèmes de suivi et d'évaluation intégrés à la recherche sur les programmes de communication des femmes pour savoir ce qui marche et ce qui doit être amélioré.
  • 6.11 Soutenir la publication d'études sur l'image des femmes dans les médias, sur les auditoires et leurs habitudes de lecture, d'écoute et de visionnement des programmes, sur les politiques et modes de fonctionnement des propriétaires des médias; tout ceci comme instruments de base pour l'évaluation et la planification.
  • 6.12 Mener des recherches sur les formes de communication alternatives, traditionnelles, locales et populaires ausssi bien que sur les nouvelles technologies utilisées par les femmes.
  • 6.13 Recueillir et diffuser des bibliographies annuelles sur les principales recherches concernant les femmes dans la communication et le développement.
  • 6.14 Entreprendre des études sur l'impact du contenu des produits médiatiques sur les spectateurs, spécialement en ce qui concerne la violence envers les femmes.
  • 6.15 Soutenir les efforts des ONG en fournissant de l'asssistance technique et de la formation dans les méthodes et technologies de communication aux groupes locaux et nationaux qui tentent d'entrer en contact avec les communautés qui, sans cela seraient isolées, en utilisant les langages et les circuits appropriés autres que les réseaux régionaux et internationaux.
  • 6.16 Promouvoir le dialogue entre les organisations représentatrices des journalistes et les employeurs des médias afin de discuter d'une approche commune relative à l'éthique des journalistes quant aux questions de ce genre.
  • 6.17 Inclure une dimension de communication dans les programmes de développement et en particulier pour ceux concernant les femmes.
  • 6.18 Condamner tous les types d'extrémisme, en particulier, l'extrémisme réligieux, qui remettent en question et mettent en danger les droits de la femme et la démocratie.

7.

Nous, participantes et participants aux Symposium de Toronto, encourageons l'industrie médiatique, les associations médiatiques professionnelles, les organisations internationales et nationales, gouvernementales et non-gouvernementales, les établissements d'enseignement et de formation médiatique les organismes de recherche et les gouvernements à:

  • 7.1 Impliquer les hommes dans les actions pour l'égalité des femmes dans les médias, car l'égalité entre hommes et femmes concerne chacun et elle influence le fonctionnement et le dévelopment même de nos sociétés.
  • 7.2 Développer des méthodologies d'éducation et de formation pour rendre les organisations des femmes et les groupes communautaires plus aptes à communiquer efficacement leurs méssages et questions et à pénétrer les médias existants.

II. ACTIONS SPÉCIFIQUES ET IMMÉDIATES

1.

Nous, participantes et participants au Symposium de Toronto, encourageons l'UNESCO à:

  • 1.1 Former un réseau WOMEN/FEMMED composé d'observatrices et de participantes du Symposium de Toronto pour travailler ensemble et mener à bien les actions proposées.
  • 1.2 Créer une vidéothèque et un centre de documentation sur les Femmes et les Médias réunissant en premier lieu documents présentés dans le cadre de l'activités parallèles au Symposium de Toronto "Démystification des médias au profit du changement social".
  • 1.3 Soumettre la Plate-Forme de Toronto pour approbation à la Conférence générale de l'UNESCO, et après son approbation, exiger que sa mise en vigueur et son application soient contrîlées régulièrement.

2.

Nous, participantes et participants au Symposium de Toronto, encourageons l'industrie médiatique à :

  • 2.1 Créer et diversifier des produits médiatiques reflétant les cultures et les langues locales afin d'encourager la participation des femmes au niveau local.
  • 2.2 Adopter des programmes d'équité de la promotion professionnelle afin de s'assurer que les femmes aient un accès équivalent aux postes de prise de décision.
  • 2.3 Développer, en collaboration avec les journalistes et les organisations professionnelles des médias, des recommandations et des directives sur la répresentation des genres.

3.

Nous, participantes et participants aux Symposium de Toronto, encourageons les associations médiatiques professionnelles à :

  • 3.1 Encourager l'égalité des chances en matière d'embauche et de politique d'avancement ainsi que les directives visant à éliminer le sexisme dans les reportages.
  • 3.2 Publier des annuaires répertoriant les femmes professionnelles du secteur médiatique. Ces annuaires pourraient être utilisés dans la constitution de réseaux, servir de base à des ateliers de sensibilisation aux problèmes de ce genre pour les professionnels des médias ou encore apporter des compétences médiatiques aux associations féminines non-initiées.

4.

Nous, participantes et participants au Symposium de Toronto, encourageons les organisations nationales et internationales, gouvernementales et non gouvernementales, y compris les etablissements de formation médiatique à :

  • 4.1 Faire en sorte que plusieurs thèmes relatifs à la contribution féminine dans les médias soient adoptés pour la Journée mondiale de la Liberté de la Presse et autres célébrations connexes et pertinentes.
  • 4.2 Impliquer les hommes dans les actions pour l'égalité des femmes dans les médias, car l'égalité entre hommes et femmes concerne chacun et elle influence les fonctionnement et le développement même de nos sociétés.
  • 4.3 Observer et dénoncer les attaques à l'encontre des professionnels des médias et des usagers qui affichent leur opposition ou s'expriment ouvertement contre les extrémistes, qu'ils soient politiques, religieux, racistes ou autres.
  • 4.4 Poursuivre le développement de projets de radios communautaires étant donné les taux élevés d'analphabétisme dans les zones rurales et urbaines.
  • 4.5 Parrainer les formations en publication assistée par ordinateur et en marketing pour les nouvelles entreprises ou les médias de dimension modeste dirigés par des femmes, en particulier en zones rurales.

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